L’impact de la conduite accompagnée sur l’assurance des jeunes conducteurs

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La conduite accompagnée est une formule d’apprentissage de la conduite automobile dans des situations réelles. C’est une option qui permet au jeune conducteur d’obtenir le permis de conduire de la catégorie B.

Contrairement à la procédure classique d’obtention du permis, cette formation se pratique sur le véhicule personnel du jeune conducteur.

Par conséquent, il est nécessaire d’informer l’assureur et d’obtenir son accord. Quel est l’impact de la conduite accompagnée sur le contrat d’assurance d’un jeune conducteur ? Nous vous répondons point par point !

Comment la conduite accompagnée rend l’assurance plus abordable ?

Pendant la période de la formation de conduite accompagnée, les personnes qui accompagnent le jeune conducteur sont soumises à certaines obligations en termes d’assurance. En général, ce sont les parents qui jouent le rôle d’accompagnateurs. Ils doivent donc souscrire une extension de garantie auprès de leurs sociétés d’assurance pour avoir le droit de prendre le volant en cas de besoin.

Dans ce cas, l’assureur peut prendre la décision d’augmenter la prime de leurs contrats s’il estime que les modifications de risque justifient cette décision. Par contre, la conduite accompagnée a un impact positif sur l’assurance du jeune conducteur.

Comme vous pourrez le lire sur LesFurets.com, ce dernier bénéficie de conditions plus avantageuses après avoir obtenu le permis de conduire pour sa première voiture.

En général, l'assureur n'applique qu'une surprime de 50% contre 100% pour un jeune conducteur qui n'a pas suivi cette formation.

La raison de cette réduction de prime est assez simple : les sociétés d’assurance estiment les conducteurs formés en conduite accompagnée ont moins de risques de subir des accidents pendant les premières années.

En conséquence, l’assurance d’un jeune conducteur formé en conduite accompagnée est plus abordable. De plus, la surprime de 50% est automatiquement supprimée à partir de la fin de la deuxième année s’il n’y a pas de sinistres.

Acquisition d’expérience et perception des risques : l’avantage sécuritaire

La conduite accompagnée offre plus de chances au jeune conducteur de réussir son examen de permis de conduire. En effet, pendant cette formation, il est en situation réelle de conduite. Cette solution lui permet d’acquérir plus d’expériences et d’être plus aguerri lorsqu’il aura son premier véhicule.

C’est cet avantage sécuritaire qui est perçu par les sociétés d’assurance et qui favorise la réduction de la surprime au cours des 3 premières années. La répartition appliquée par les assureurs est la suivante :

  • 50% la première année,
  • 25% la deuxième année,
  • 12,5% la troisième année.

Par ailleurs, tandis que les jeunes conducteurs classiques ont une période probatoire de 3 ans, elle est de 2 ans pour un conducteur qui a bénéficié d’une formation en conduite accompagnée.

jeune conductrice

Les conditions et restrictions d’assurance spécifiques liées à la conduite accompagnée

Pour que l’élève et son tuteur soient pleinement assurés durant la période de la formation, plusieurs règles doivent être respectées. Tout d’abord, l’accompagnateur doit posséder un permis B datant de 5 ans au moins. Cette condition permet de garantir que le professeur a l’expérience nécessaire pour enseigner les notions exactes à son élève. Ensuite, l’accompagnateur doit présenter tous les documents requis à la compagnie d’assurance. Il doit donc fournir un contrat d’auto-école et une attestation de formation initiale de l’élève.

L’apprenti, quant à lui, doit avoir réussi l’examen du Code de la route. Il doit aussi apporter la preuve qu’il suit une formation de conduite de 20 heures minimum auprès d’une auto-école autorisée. Il doit aussi être âgé de 15 ans au moins.

Dans certains cas, l’assureur peut refuser une demande d’extension de garantie. Généralement, cette réponse négative est due aux délits passés de l’accompagnateur.

L’effet de la conduite accompagnée sur les sinistres

Si l’extension d’assurance est acceptée par la compagnie d’assurance, l’élève conducteur est couvert par l’assurance de son professeur. En cas de sinistre responsable, c’est l’accompagnateur seul qui endosse toutes les responsabilités. Les points de son permis de conduire ainsi que de son bonus-malus peuvent donc être impactés selon l’ampleur de l’accident.

Par contre, si le sinistre est non responsable, l’automobiliste qui a provoqué le choc doit faire jouer son assurance pour la réparation des dommages. Par conséquent, il est conseillé de bien lire les conditions du contrat pour connaitre les modalités des garanties.

Après l’obtention du permis de conduire, l’élève peut continuer de bénéficier de l’extension d’assurance de son accompagnateur. Il peut aussi souscrire une assurance jeune conducteur personnelle. Il bénéficiera donc d’une surprime allégée et sera considéré comme un conducteur plus expérimenté qu’un autre qui a suivi le parcours classique.

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