Le guide complet pour devenir chauffeur VTC

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À l’ère technologique, mais aussi dans une société en pleine prise de conscience écologique, le secteur de l’emploi est en pleine mutation. Et si de nombreux métiers tendent à disparaitre, tandis que de nombreux autres s’adaptent, de plus en plus de nouveaux métiers d’avenir avec ou sans diplôme émergent. Community manager, AES, sophrologue, modeleur 3D, data scientist, prothésiste, assistant de vie aux familles, concepteur de jeux vidéo, photogrammètre … de l’informatique à la santé en passant par l’artisanat, l’avenir est assuré pour des centaines de métiers.

Parmi cette large palette de métiers, le secteur du transport connait une évolution fulgurante. Une progression qui s’explique par l’émergence des applications de chauffeurs VTC. Gros plan sur les principales choses à savoir avant de démarrer en tant que chauffeur VTC.

Comment devenir chauffeur VTC ?

Impossible de devenir chauffeur VTC du jour au lendemain, dans le sens littéral du terme en tout cas. En effet, il faut d’abord suivre une formation VTC. Une formation nécessaire pour apprendre et maîtriser tous les rouages de cette profession. De la réglementation des transports à la gestion d’une société en passant par le Code de la route et les lois régissant le métier de VTC, rien de tel que de devenir incollable en suivant une formation dans l’un des centres spécialisés et agréés.

Ensuite, il convient de faire un stage de préparation à l’installation avant de présenter l’examen théorique et pratique organisé par la chambre des Métiers et de l’Artisanat. Une fois l’examen de VTC en poche, il suffira de demander une carte professionnelle en tant que VTC auprès de la Préfecture et obtenir la carte professionnelle définitive en s’inscrivant au registre des VTC.

Qui peut devenir chauffeur VTC ?

Nul besoin de diplômes pour devenir chauffeur VTC, mais seulement être titulaire du permis de conduire B depuis plus de 3 ans ou 2 ans en cas de formation avec la conduite accompagnée. Bien entendu, il faut disposer des points sur le permis de conduire, avoir un casier judiciaire vierge (certaines condamnations inscrites sur le bulletin n°2 sont rédhibitoires comme la perte de la moitié des points du permis de conduire, le fait d’avoir bu en l’absence de permis ou une peine de prison de six mois de prison ou plus), et justifier d’une aptitude physique à la conduite ainsi que de la formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1). Des prérequis indispensables pour devenir chauffeur VTC. Bien entendu, il faut aussi avoir effectué les formalités administratives requises.

Quelle activité, statut choisir en tant que chauffeur VTC ?

Au regard de l’administration, un chauffeur VTC est assimilé à une activité artisanale. Le statut relève donc de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Au moment de choisir le statut juridique pour exercer, plusieurs possibilités se présentent. Il convient donc de bien comparer les avantages et les inconvénients de chacune d’entre elles (d’autant que certaines permettent une exonération partielle ou totale des cotisations sociales, que certaines donnent droit à l’ACCRE ou encore permettent de continuer à percevoir les indemnités de Pôle Emploi).

À noter que la SAS ou la SASU sont les plus choisies. Quoi qu’il en soit, il convient de déclarer ses revenus : Impôt sur le revenu ou Impôt sur les Sociétés selon le statut juridique choisi. En marge, bien que cela ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé de faire appel à un expert-comptable pour gérer la comptabilité (en effet, fonction de la structure juridique il faut faire un compte de résultat, un bilan comptable, une liasse fiscale, des déclarations de TVA mensuelles ou annuelles).

Quel véhicule choisir ?

Le choix du véhicule n’est pas dû au hasard. En effet, le véhicule doit être neuf. Il peut s’agir de l’une des dernières nouveautés auto ou pas.

Dans tous les cas, le véhicule doit :

  • avoir moins de 6 ans
  • disposer entre 4 et 9 places (dont celle du chauffeur)
  • disposer de 4 portières d’au moins 4.75 x 1.70 mètres
  • disposer d’un moteur de plus de 115CV (à l’exception des modèles hybrides ou électriques)

Pour le reste, c’est affaire de goût, de préférence. Et là encore pour en disposer, mieux vaut faire le tour des avantages et des inconvénients concernant l’achat, la location ou le leasing. Attention à ne pas oublier d’avoir les papiers du véhicule en règle et une assurance adaptée.

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