Pièces auto d’occasion : la réparation à moindre coût

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Il est de notoriété publique qu’une réparation peut peser lourd dans le budget auto des automobilistes. Ainsi, lorsque l’on a une réparation nécessitant un remplacement de pièce, on appréhende la note finale. Pourtant, cela survient plus fréquemment qu’on ne le souhaiterait. Fort heureusement, depuis l’entrée en vigueur de l’amendement n°798 à la Loi sur la Transition énergétique, les réparateurs auto sont contraints de proposer systématiquement une pièce auto de réemploi à leurs clients.

Rien n’oblige ces derniers à accepter cette proposition, mais bien des Français le font pour faire des économies sur les pièces auto. Cette disposition légale se révèle effectivement intéressante pour les pièces dites captives sur lesquelles les constructeurs exercent un certain monopole, entre autres les optiques de phares, la carrosserie et les rétroviseurs. Abordons maintenant plus en détail les avantages à recourir à des pièces d’occasion. Intéressons-nous également à leur provenance ainsi qu’aux pièces qui suscitent le plus l’engouement des automobilistes français, dont le phare avant plus particulièrement.

Tour d’horizon des pièces auto d’occasion les plus recherchées

Un véhicule résulte d’un assemblage de plusieurs éléments ayant chacun un rôle spécifique. Plus sollicités et exposés à des risques d’usure que les autres, certains s’usent rapidement. C’est effectivement la version « réemploi » de ces pièces-là qui est aujourd’hui la plus commandée. Parmi ces pièces, on cite notamment les plaquettes de frein, les bougies d’allumage, l’alternateur, le filtre à huile… À tout cela s’ajoutent les pièces captives ou visibles, c’est-à-dire celles qui constituent la carrosserie, les vitres et les optiques. Quoi qu’il en soit, intéressons-nous plus particulièrement au phare-avant de réemploi.

Pièces auto d’occasion : informations générales sur les phares avant

Les blocs optiques avant d’un véhicule correspondent à un ensemble d’ampoules. Ces feux ont pour fonction d’alerter les autres usagers, d’éclairer la route et d’indiquer un changement de comportement. Autrement dit, ils permettent à tout automobiliste de voir et d’être vu.

Les phares avant sont dotés de feux de jour, de position ou veilleuses, de croisement et de route. Au vu de leur importance, ils doivent être en excellent état sous peine d’une contravention de 3e classe en cas de contrôle, mais également d’un retrait de 4 points sur le permis de conduire, voire l’immobilisation de la voiture. Cela dit, dès lors que l’un de ses blocs optiques avant est défectueux, on a intérêt à le remplacer. Il est surtout conseillé de changer ses phares par paire afin d’éviter un déséquilibre d’éclairage.

Pour faire des économies, on peut très bien opter pour ceux de réemploi proposés par des spécialistes tels que Reparcar.fr pour des équipements de qualité.

Et puisqu’il s’agit ici de pièces captives, faire réparer son véhicule avec celles-ci est une opération qui, sous certaines conditions, peut être prise en charge par les compagnies d’assurance auto dans des délais variables. La raison est que ces derniers sont de plus en plus à s’engager dans la valorisation du recours aux pièces de réemploi.

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Phare avant d’occasion : comment trouver le modèle adapté ?

Avec la multiplication des enseignes spécialisées dans les pièces de réemploi, il est aujourd’hui aisé de trouver un phare correspondant à ses besoins et compatible avec son véhicule.

Se rendre sur un site spécialisé dans l’occasion

Pour trouver le modèle de phare avant adapté, on peut s’orienter directement vers les plateformes en ligne spécialisées. Véritables acteurs de l’économie circulaire, ce sont des sites internet qui visent à faciliter l’accès aux pièces d’occasion. Ils travaillent en étroite collaboration des recycleurs dûment sélectionnés pour leur agrément, leur expertise et leur fiabilité. Ces plateformes ne proposent dans ce cas que des phares avant aussi qualitatifs que fiables dont le coût peut être jusqu’à 70 % moins cher que celui de leur équivalent fraîchement sorti d’usine. Pratiquement toutes les marques auto les plus courantes y sont représentées.

Une fois sur la plateforme de son choix, on remplit un questionnaire sur le type de pièce recherché, le modèle et la marque du véhicule, sa date de mise en circulation… Le site web s’occupe ensuite de la recherche de l’élément souhaité et de vérifier qu’il est compatible avec l’automobile du requérant. Une fois la commande finalisée, on la reçoit sous 48 à 72 h. Et si le phare avant commandé est incompatible ou présente des défauts, on pourra réaliser un retour conformément au délai proposé par la plateforme. Grâce à ce genre de site web, nul besoin d’être un expert en mécanique auto pour trouver une pièce d’occasion de qualité.

Pour se prémunir de toute déconvenue après l’achat, on ne doit privilégier que les sites ayant une certaine ancienneté. Ainsi, avant de se lancer dans un achat, on doit prendre le temps de se renseigner sur l’expertise et l’expérience de la plateforme. Pour ce faire, on peut fouiller sous toutes les coutures le site web et s’attarder sur les commentaires et avis des clients. On peut également jeter un œil sur les forums spécialisés ou visiter les réseaux sociaux de l’enseigne. Il est aussi question de vérifier que le vendeur et ses partenaires sont agréés et que la plateforme propose à ses clients une garantie sur toutes les pièces commercialisées.

Solliciter une casse-auto agréée

La casse-auto agréée est conseillée si l’on est propriétaire d’une voiture ayant moins de 15 ans. C’est une véritable caverne d’Ali Baba au vu du nombre incommensurable de VHU qui y sont présents. On y retrouve des pièces mécaniques, d’équipement de carrosserie, de sécurité et d’usure.

Il est donc rare que l’on passe à côté du phare avant dont on a besoin pour remettre en état son véhicule. Sur place, on peut se rendre au comptoir pour se renseigner sur la disponibilité de la pièce recherchée en communiquant au responsable sa référence. Il est aussi possible d’aller directement au parc en vue de prélever soi-même le phare avant de réemploi pour économiser davantage sur la note finale.

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L’engouement des automobilistes français pour les pièces d’occasion démystifié

Afin d’économiser sur ses réparations sans pour autant faire une concession sur la fiabilité de son automobile, les pièces de réemploi peuvent s’avérer une alternative intéressante. C’est ce qui explique bien sûr pourquoi elles sont de plus en plus demandées dans l’Hexagone.

Les pièces de réemploi sont moins chères

C’est donc une évidence : le principal avantage de ces éléments tient au fait qu’ils sont financièrement intéressants à l’achat, comparativement à leurs équivalents neufs. En en faisant l’acquisition, on peut prétendre à une économie d’ordre de 30 à 70 % selon leur nature et leur rareté. Les garagistes sont actuellement dans l’obligation de fournir aux automobilistes clients deux factures, dont l’une avec les composants neufs d’usine et l’autre avec les pièces d’occasion, afin de leur permettre d’apprécier cette différence de coût.

Les pièces d’occasion sont fiables

Bien qu’étant moins chers, les composants auto de réemploi n’ont rien à envier à leurs homologues neufs en matière de comptabilité et de fiabilité. Certains ont fait l’objet d’un reconditionnement dans des usines d’équipementiers, tandis que d’autres ont obtenu le label PIEC (pièce issue de l’économie circulaire).

Ces pièces sont dans les deux cas sécurisées et traçables, mais également originales. Force est donc d’admettre qu’elles affichent un rapport qualité/prix intéressant et il est normal que les automobilistes français soient de plus en plus à les privilégier pour remettre en état leur véhicule.

Les pièces de rechange sont respectueuses de l’environnement

Fortement encouragées par l’État dans une optique de réduction des frais et impacts environnementaux du domaine de l’automobile, les pièces de réemploi sont écoresponsables. Et pour cause, elles constituent un puissant levier permettant de restreindre au maximum la production de nouveaux composants auto.

L’exploitation des ressources de la planète sera ainsi réduite à son strict nécessaire, et cela est non négligeable lorsque l’on parle de transition écologique. Les pièces de rechange ont été majoritairement récupérées sur des automobiles mises à la casse par des professionnels agréés et spécialisés dans la valorisation et le recyclage des VHU.

Attention cependant, parce que même si les pièces de réemploi présentent de nombreux avantages, tout composant de sécurité, d’usure et de liaison ne peut sous aucun prétexte être remplacé par celles-ci. Cela dit, les garagistes qui sont amenés à remplacer une pièce de sécurité, d’usure ou de liaison défectueuse ne se trouvent pas dans le champ d’application de l’amendement n°798 à la Loi sur la Transition énergétique.

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D’où proviennent les pièces de réemploi ?

Chaque année, plus d’un million de VHU sont traités en France dans les 60 broyeurs et 1 700 centres de traitement agréés par l’État. Avant qu’un VHU ne soit envoyé à la casse, il fait l’objet d’une opération de démontage afin que ces établissements puissent récupérer les composants pouvant être réutilisés, c’est-à-dire qui peuvent être réintroduits dans le circuit de réparation.

Une fois revalorisés et remis en état, ces pièces reçoivent le label PIEC. Ils se distinguent des composants auto d’occasion commercialisés par des particuliers du fait de leur traçabilité et leur fiabilité. Les centres VHU représentent ainsi la principale source de pièces de réemploi en France. La majorité des garagistes français se fournissent auprès de ces établissements.

Certains éléments de rechange émanent des usines des équipementiers. Ce sont entre autres les injecteurs, démarreurs-alternateurs et les turbos. On parle ici de pièces reconditionnées respectant les mêmes normes de qualité que leurs homologues sortis d’usine. Celles-ci sont également vérifiables, traçables, sécurisées et donc fiables.

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